L'enfer des titres
Je suis certaine qu’avant même d’avoir commencé à écrire pour de bon, dès que l’envie s’est montrée et que les premières idées ont fusées, vous avez commencé à y penser. Le titre, le bon, le beau, celui qui va donner son âme à votre création littéraire.
Et parfois, on a beau y penser, le trouver n’est pas chose aisée.
Voici 4 conseils pour choisir son titre de roman

Évitez les patronymes
Attention aux titres-prénoms ! Prendre le nom de votre héros comme titre du roman signalera au lecteur que votre texte est centré autour du personnage, qu’il a une place particulière … mais ça n’en dit pas beaucoup sur votre intrigue. Les lecteurs n’auront peut-être pas envie de découvrir l’histoire d’un personnage qu’ils ne connaissent pas encore s’il n’y a pas d’autre accroche.
Astuce : si inclure le nom de votre personnage principal est très important pour vous, optez pour une construction à la Harry Potter. Le nom + la suite du titre.
Exemple : Harry Potter à l’école des sorciers.
Oubliez les clichés
Évitez les titres vus et revus qui ancrent d’emblée votre texte dans un type de récit : « La Prophétie de machin », « L’élu du bidule », « La malédiction de … » Vous voyez de quoi je veux parler ? Ces exemples s’appliquent surtout aux romans de fantasy mais vous pouvez transposer à votre genre de prédilection ( vous avez forcément en tête des constructions de titre que vous avez vu passer mille fois : évitez les !).
Note : en ce moment en Young Adult j’ai l’impression d’avoir vu toutes les déclinaisons de la construction « De … et de … »
Privilégiez la simplicité
En cas de doute privilégiez la simplicité : quel(s) mot(s) parle de votre histoire de la façon la plus fidèle tout en faisant rêver, en renfermant assez de sens et de possibilité pour susciter la curiosité et l’envie chez vos lecteurs ?
Personnellement j’aime beaucoup les titres composés de un ou deux mots qui évoquent une image très forte ou symbolique, qui renferment des doubles sens (« L’Ombre du vent » de Carlos Ruiz Zafon, « L’Enchanteur » de Barjavel…) ou ceux qui présentent une phrase travaillée et poétique (« Tant que vole la poussière » de Cameron Valciano).
Fuyez les mots inventés
A part dans de rares cas spécifiques, essayez au maximum de ne pas choisir un mot inventé pour votre univers. C’est chouette dans le texte, mais en guise de titre ce n’est pas assez évocateur, cela aura peu de chance d’attirer l’attention d’un lecteur. Exemple : « Le Reonomcta’h », titre inventé.
Attention, ce procédé fonctionnera en revanche si vous utilisez des mots connus pour votre invention. Comme « La Passe-miroir » de Christelle Dabos : on ne sait pas de quoi elle parle mais on a assez d’éléments pour essayer de le deviner.
Dans tous les cas ne vous prenez pas trop la tête : votre titre finira par s’imposer de lui même (ou votre éditeur vous y aidera ;))
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